Sujet: SUJET COMMUN #2 : la fusillade Mer 4 Fév - 18:51
LA FUSILLADE
Assis sur votre chaise, le temps ne passe pas vite. Plénitude. Dans la salle de classe, le silence est présent, il flotte au-dessus de vos têtes. Le professeur vous regarde, il vous pose des questions, mais en réalité, vous n’êtes pas là. Vous n’êtes pas là car, une ambiance étrange règne dans tout l’établissement. Quelque chose de malsain, comme si… comme si. Quelque chose est en train de se passer, là, tout près. Soudain, tout s’agite. Des coups de feu retentissent. Les alarmes sonnent. Le silence si paisible se brise en un éclat. Les corps se précipitent à droite et à gauche et les cris se font de plus en plus fort. Et puis vous les voyez. Ils sont deux, ils sont à peine plus âgés que vous. Et pourtant, on peut lire la haine dans leurs yeux. Dans leurs mains, des armes.
Voilà un nouveau sujet commun, proposé par Télarose, et inspiré du génial "Elephant", certes moins joyeux, mais nous espérons qu'il vous plaira. Faites ce que vous voulez, mais cette fois-ci, un personnage externe pourra intervenir à n'importe quel moment, et donc changer le cours du jeu : LE TUEUR. (ne faites pas mourir vos personnages, quand même, profitez-en au contraire, la panique générale peut rapprocher les gens... )
Sacha Kidd
DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2014 MESSAGES : 123
Sujet: Re: SUJET COMMUN #2 : la fusillade Mer 4 Fév - 18:57
j'aurais pas du me lever ce matin mes yeux sont encore gonflés et mes poings sont bleus (bleu violence bleu pas beau) j'suis déjà en retard à ce rendez-vous et mes pas sont plus lourds que mon propre corps je passe devant la grande école je suis jamais rentré dedans, ça pue, mais là, je sens un truc bizarre, pas comme d'habitude des gens qui hurlent à l'intérieur l'alarme qui résonne j'aurais pas du me lever ce matin
Bobi Dringo
DATE D'INSCRIPTION : 13/11/2014 MESSAGES : 183
Sujet: Re: SUJET COMMUN #2 : la fusillade Mer 4 Fév - 19:06
pourquoi t'es là déjà??
...
t'aurais pas dû. la bibliothèque, t'as envie de livres et on t'a dit récemment que ceux de l'école, on pouvait les emporter pour les rendre un peu plus tard
tu soupires et comme si c'était un déclic le monde s'effondre. deux hommes, ils te font peur.
non. pas ça. pas encore.
ils ressemblent au démon qui a volé ton papa et là, un canon vers toi, tu sens le mal pénétrer dans ton épaule et tu vois du rouge qui coule, coule pendant que les deux vilains s'échappent
Eugene Knott
DATE D'INSCRIPTION : 21/01/2015 MESSAGES : 31
Sujet: Re: SUJET COMMUN #2 : la fusillade Mer 4 Fév - 23:36
Moi l'école ça me plait pas trop, ça fait longtemps, que je vais plus dans les salles de classes, moi, je me promène, dans les couloirs quand ils sont déserts.
Comme aujourd'hui, dans le couloir un peu sombre, complètement vide, qui mène à la bibliothèque.
Mais j'ai un sentiment, un peu bizarre, y'a quelques minutes, ça allait bien, et puis maintenant, y'a un truc dans l'air, dans l'atmosphère, et ça pèse lourd sur ma tête.
Nina Coma
DATE D'INSCRIPTION : 20/01/2015 MESSAGES : 13
Sujet: Re: SUJET COMMUN #2 : la fusillade Jeu 5 Fév - 20:38
je trouve ça nul l'école j'aime pas les chaises, j'aime pas les stylos, en plus le professeur de maths il a une verrue sur le nez, c'est très moche l'école. moi je dessine des fées sur mes feuilles quadrillées, je dessine des constellations, de nouveaux horizons, et puis un trait vient barbouiller la tranquillité de mes dessins je comprends pas vraiment, tout le monde cri, tout le monde court, moi j'aimerais juste que mateïs soit là j'aimerais qu'on m'explique pour une fois.
Lawlys Dartyn
DATE D'INSCRIPTION : 27/12/2014 MESSAGES : 35
Sujet: Re: SUJET COMMUN #2 : la fusillade Sam 7 Fév - 1:18
Tu gribouilles tout et n'importe quoi sur ton calepin qui devrait normalement te servir à prendre des notes, Tu t'ennuies ici, on t'a forcé à y aller, tes parents... , T'as qu'une envie, c'est de chanter, Tu veux sentir ta guitare entre tes bras, tes doigts gratter les cordes, Tu fermes les yeux, Le discourt du professeur te parait lointain, Les chuchotements peu discrets des bavards s'estompent, Tu te désintègres du cours, Un frisson te traverse le dos et tu rouvres les yeux, Tu fixes la porte de la classe, elle est fermée, Peut-être plus pour longtemps...
Sidney Moriarthy
DATE D'INSCRIPTION : 06/01/2015 MESSAGES : 73
Sujet: Re: SUJET COMMUN #2 : la fusillade Sam 7 Fév - 18:24
Tu ne sais pas encore ce que tu fais là exactement, t'as jamais été une grande bosseuse. Toi, t'es une glandeuse de première classe, t'as jamais aimée te retrouver dans une classe avec d'autres gens et devoir rester assise toute la journée. Mais bon, te voilà aujourd'hui dans cette grande salle la fameuse auditorium où tu passais le clair de ton temps, jadis à faire danser ton archet contre les cordes de ton violon faisant vibrer les murs de cette mélancolie, cette musique triste et chaleureuse à la fois. Te voilà aujourd'hui de nouveau au même endroit, t'as ressortie l'étuie de ton violon du placard où tu l'avais fourrée il y a maintenant quelques années, tu ne sais pas trop ce qui t'as poussée à le ressortir à vouloir flirter de nouveau avec ton passé, peut-être à cause de la discussion que t'as eu récemment avec Wes? Ou encore le fait que t'ailles croisé la route de Télarose qui avait, elle-même son étuit à violon sur l'épaule. Peut-être que c'est à cause des rêves que t'arrêtes pas de faire lorsque tu réussis à trouver sommeil après t'être saoulé et où tu vois ces grands yeux et cette voix qui n'arrête pas de te dire; "laisse-toi pas crever, tu dois vivre, pour nous deux maintenant" C'est peut-être pour toutes ces raisons que t'es là, tu sais pas trop. Tu finis par ouvrir l'étuit et tu t'empares de ton instrument, t'as le souffle court et le coeur qui bat la chamade dans ta poitrine. Tu t'empares ensuite de ton autre main de l'archet et tu regardes ces deux éléments te demandant si tu te rappelles encore du mécanisme et tu finis par t'installer et doucement tu fais glisser l'archet contre les cordes, un son s'élève dans l'air et te fait frissonner. T'essaies de nouveau, ce que tu joues n'a pas vraiment de sens, tu le fais de manière timide et non assumée. T'inspires un bon coup et tu décides de fermer les yeux pour être totalement dans ta bulle et voilà que tu commences à jouer ceci; elevator song Tranquillement, tu prends de plus en plus d'assurance et ton archet danse littéralement sur les cordes de ton violon, ton coeur se compresse dans ta poitrine et tu sens tes yeux picotés sous tes paupières closent et des larmes se creusent une place sur tes joues. Putain, c'est douloureux et bon à la fois, t'as l'impression de renaître. Malheureusement, ton moment de bonheur ne dure qu'un temps et tu reviens la réalité alors que t'entends un bruit sourd, comme des coups de feu. T'arrêtes de jouer bruptement et t'ouvres les yeux, t'as l'impression que le temps s'est figé, qu'il est lourd. T'as l'impression de sentir un courant d'air froid et la mort qui approche. Tu l'as tellement narguée depuis la mort de ton frère, t'as tellement flirtée avec elle, que tu te dis qu'elle ne vient que terminer ce qu'elle a commencée avec toi. Tu ranges doucement ton violon et l'archet dans son étuit et tes yeux se rivent sur les grosses portes de l'auditorium où tu te trouves, t'as l'impression d'être figée dans du béton que se passe-t-il de l'autre côté des portes?
Yselia Kurkova
DATE D'INSCRIPTION : 02/02/2015 MESSAGES : 14
Sujet: Re: SUJET COMMUN #2 : la fusillade Mer 11 Fév - 16:26
bordel, toi, l'élève sage qui ne rate jamais l'école et qui pour une fois a décidé de sécher, (mais pour aller bosser à la bibliothèque, pas pour glander.) tu te retrouves au milieu du couloir quand ça commence à tirer. tu retiens un cri (c'est la meilleure façon d'être prise pour cible, c'est ton père qui l'a dit.) et t'applatis par terre comme certaines des victimes en te promettant d'aller à l'église et croire en dieu si tu arrives à sortir d'ici. puis plus loin y a ce garçon brun (bobi) qui a l'air de respirer, et t'attends que les pas se soient éloignés pour te relever et te précipiter vers le blessé. tu t'écroules à moitié sur lui, tremblante et transie. oh putain, oh putain, merde, putain, ça va ? tu le répètes peut être dix fois, t'en sais rien, tu pleures trop pour ça. (et t'appuies sur la blessure avec ton pull pour empêcher la blessure de saigner, alors que ça te file la nausée. )